Le récit de vie : un outil de lien social?

Nos Mémoires Vives a fait une remonter une demande sociale en 2022 pour capitaliser sur ses expériences, avec pour questionnement de fond : comment le récit de vie peut s’apparenter à une démarche thérapeutique non-médicamenteuse ?

Trait d’Union a accompagné Nos Mémoires Vives pendant 2 ans en appuyant notamment le travail de NARRAU, pour mieux suivre les interrogations de l’association, cadrer ses besoins en méthodologie et répondre à ses attentes pour évoluer dans le champ académique.

L’accompagnement s’est appuyé sur des rencontres régulières avec Itane Lacrampe-Camus, appuyé par des rencontres avec Stéphanie Bost. La démarche a abouti à une journée d’études le 24 janvier 2024, permettant d’interroger la pratique de l’association Nos Mémoires Vives, mais aussi de la mettre en résonnance avec d’autres acteurs (biographes hospitaliers, professionnels du secteur social, médico-social, hospitalier…).

La journée a été riche en échanges et a permis de rassembler plus de 50 participants. Le croisement des savoirs était au centre de nos échanges et les publics étaient tant académiques que professionnels. Nos Mémoires Vives a documenté cette journée avec des vidéos et un support écrit, que vous pouvez retrouver ici.

L’accompagnement a par ailleurs été prolongé par Stéphanie Bost à la suite de ce travail pour répondre à un appel à projets de l’Institut Français du Monde Associatif autour d’une réflexion sur le récit de vie comme outil de développement territorial. La réponse, construite avec l’association Globe Conteur (à Nantes) et différents chercheurs, notamment Simon Renoir, MCF en Sciences de l’Information-Communication au Centre Norbert Elias, Avignon, n’a malheureusement pas abouti à un financement mais la démarche initiée a fédéré des forces pour d’éventuels nouveaux projets.